mercredi 26 mai 2010

La grippe pourrait rendre les foetus moins intelligent.

En effet des études faites sur la grippe de Hong-Kong démontrerait que si une mère contracte la grippe, il y a des risques pour le développement cérébral de son bébé.


On a réussi à prouver cela en analysant le QI des adultes dont les mères avaient été en contact avec le virus.


La question que l'on est en droit de se poser maintenant, pourrait être de se demander si c'est le cas avec d'autres virus que l'on pense banal comme les rhumes.


Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=6550

mardi 11 mai 2010

Interview d'une spécialiste en virologie marine

Interview d'Hélène Montanié dans le cadre d'un projet personnel.

  • Avez vous un projet en particulier en ce moment dans le domaine de la virologie ?

    J'étudie le rôle des virus dans le fonctionnement du réseau microbien marin, vis à vis des bactéries et l'impact que cela à sur les interactions avec les prédateurs. Je fais aussi des études au niveau des sédiments, principalement le couplage sédiments/colonnes d'eau. La Rochelle permet cette étude grâce aux marées qui découvre les sédiments à chaque fois.

  • Est ce qu'avec l'augmentation de la pollution marine, vous constatez une augmentation significative des virus ?

    Il y a deux types de pollution : la pollution organique et la pollution chimique par les pesticides par exemple.

    Concernant la pollution marine, on observe que dans les milieux riches en matières organiques, il y a plus de virus.

    Pour la pollution chimique, les résultats sont plus fluctuant, en effet, il existe des espèces de virus qui évoluent encore mieux dans un milieu soumis à de la pollution marine comme les hydrocarbures.


  • Pourquoi la virologie marine en particulier ?

    Car j'ai toujours aimé le domaine marin. Au début je voulais me diriger vers les études sur la qualité de l'eau et les pathologies. Arrivé à La Rochelle, mes recherches se sont orientés vers la virologie marine et en particulier l'écologie virale . J'ai fait ma thèse sur un sujet en rapport avec les virus de crustacés.


  • Comme la grippe H5N1 pour les humains, y'a t-il un virus qui pourrait disséminer une ou plusieurs espèces marines d'ici peu de temps ?

    Il y a des virus connus pour disséminer des espèces, mais on en découvre tout le temps. Par exemple, pour l'huître, l'Iridovirus qui a tué une grande partie des huitres dans les années 70.

    Aujourd'hui, les craintes pour les huitres sont plutôt l'herpès de l'huitre, mortelle pour les naissains d'huitre.


  • Travaillez vous en partenariat avec de grandes firmes pharmaceutique ?

    Non, pas du tout. Mes recherches ne concernent que les animaux marines. Certains de mes confrères peuvent avoir des applications de leurs recherches sur l'homme. Par exemple, ils peuvent se servir d'une substances marines et voir son effet sur des cultures de cellules humaines.


  • Les applications de vos recherches sont elles strictement marines ou y'a t-il plus ou moins de répercussions sur l'homme ?

    Non, les applications de mes recherches n'ont pas de répercussions sur l'homme. Je m'occupe juste de l'impact qu'ont les virus dans le réseau trophique.


  • Étant virologue, que pensez vous de la grippe ?

    C'est un virus qui n'est pas stable dans le temps. Les spicules H ( Haemaglutinine ) et N ( Neuraminidase ) mutent très souvent, d'où de nombreuses souches comme H1N1, H5N1. C'est là que réside le danger. Un virus peut se recombiner entre plusieurs souches au sein de la cellule, ce qui donne l'émergence de nouvelles souches.

  • De la grippe H1N1 en particulier et de l'épidémie de cet hiver ? Est ce que pour vous, elle a été bien gérée ?

    La grippe H1N1 a été plus mortelle dans d'autres pays. En France, beaucoup de gens ont été vaccinés, cela à sûrement aidé à enrayer l'épidémie. Si l'État avait été plus laxiste, comme cela a été le cas auparavant, on lui aurait reproché.


  • Pourquoi les gens ont peur du vaccin ?

    Parce que, déjà, il y a des gens qui ne se vaccinent pas ou très peu, même avec les autres vaccins. Alors ces personnes sont contre le vaccin. Puis la population a eu peur des adjuvants, ce sont des molécules que l'on ajoute dans les vaccins et qui peuvent déclencher des allergies chez certaines personnes.

  • Faut-il alors vraiment mieux se vacciner ?

    Oui, car la grippe reste une maladie qui peut être mortelle. Et elle peut tuer de plusieurs manière. Par exemple, elle peut affaiblir une personne âgée qui peut alors développer d'autres maladies qui à terme menent à la mort. Ou alors, un autre exemple, certaines personnes sont allergiques à la pénicilline, à l'aspirine ou même à l'efferalgan, qui sont des médicaments préconisé pour soigné la grippe.

    Le vaccin reste moins dangereux que la grippe évidement.


  • Avez vous un avis sur le virus H5N1 attendu pour l'homme dans quelques années ?

    C'est un peu le même problème que le H1N1, tout nouveau virus de la grippe ( donc pas d'immunité préalable chez l'Homme ) est dangereux. Cela fait 4 ans que l'on en parle et de très rares foyers ont été observés, tous enrayés.


  • J'ai vu que vous collaboriez avec d'autres université d'Europe, dans quels mesure s'effectue cette collaboration ?

    Je fais parti du réseau RAVAGE ( (Réseau français des virologues aquatiques, de la génomique à l'écologie ), qui regroupe des virologues du domaine aquatiques ( mer et lac ), nous nous voyons régulièrement pour faire des séminaires et se tenir au courant des dernières découvertes des uns et des autres.

    Je travaille également avec un laboratoire de Barcelone qui est à la pointe dans le domaine de l'écologie microbienne.


Je remercie Mme Hélène Montanié pour le temps qu'elle a bien voulu m'accorder.



dimanche 9 mai 2010

Le virus de la grippe exposé

~ Introduction ~


J'ai choisis ce sujet,car j'aime les sciences et plus particulièrement la virologie. Au premier semestre, j'ai pris l'option « initiation à la virologie moléculaire » et cela m'a confortée dans mon idée. Le choix du virus de la Grippe m'est venue par l'épidémie de grippe H1N1 de cet hiver qui a beaucoup fait parler d'elle. Je me suis passionnée par le sujet, lu des articles, parlé avec des professeurs.


Les questions que je me posais au début de l'UE, étaient d'avoir l'avis des virologues sur les futurs épidémies. Allons-nous revivre les pandémies mortelles de 1918 et celles qui ont suivi ? Il y a t-il des gens qui sont vraiment à risque concernant le vaccin ? De quoi est composé le vaccin qui a été administré cet hiver ?


Ce dossier m'a permis de répondre à ces questions de façon précise. Je remercie toutes les personnes qui m'ont aidé à faire avancer mon projet dans les meilleures conditions.


































I- les caractéristiques du virus de la grippe


a) Généralités


Pour faire une première approche du virus de la grippe, nous allons faire une description générale de celui ci.

C'est un orthomyxovirus à RNA -. Il est segmenté et de plusieurs types : A, B et C.

  • Le virus de la grippe A et de la grippe B comporte 8 segments.

  • Celui de la grippe C est segmenté en 7.

        Composition du virus de la grippe :

                    C'est un virus enveloppé avec des spicules NA ( Neuraminidase ) et HA ( Heamaglutinine ) séparés. La réplication se fait dans le noyau. Pour passer d'une cellule à une autre, le virus est expulsé par bourgeonnement. Leur forme n'est pas fixe.

Le virus est détruit à 55°.


Les variations antigéniques :

Les spicules H et N peuvent avoir des modifications dans leur séquence ce qui provoque un changement de leur spécificité antigénique : des dérives ( Drift ) ou des cassures ( Shift ).

Schéma récapitulatif des variations antigéniques

Le Drift :

Ce sont des modifications mineurs, c'est en fait une mutation de la séquence des spicules. Les conséquences pour le virus sont l'apparition d'un nouveau variant,Il y a donc une immunité partielle pour l'homme, mais tout de même émergence d'une épidémie. Tout les types de virus ( A, B et C ) sont concernés. Le virus H1N1 de 2009 est un Drift à l'origine, d'où un risque pour la population.

Le Shift :

Ce sont des modifications antigéniques majeures. Un Shift survient brutalement environ tout les 20 ans. Ce sont des recombinaisons entre deux virus du même genre. Les spicules ont une identité nouvelle ( H3N2 remplacé par H2N2 en 1968 par exemple ). L'homme n'a donc pas d'immunité contre cette nouvelle espèce, ce qui provoque une pandémie.


b) Moyens de contamination


Les moyens de contamination sont diverses et faciles. En effet, un éternuement mal protégé ( par un mouchoirs jetables ou une manche ) peut disséminé des milliards de virus dans l'air, facilement contractés par une personne proche. Le lavage des mains ( bien fait et régulièrement ) est encore plus important en période de grippe comme mesure d'hygiène primaire.

Voir fiche de prévention au H1N1 en Annexe.

Le virus peut infecter l'hôte en passant par les voies buccales ou nasales, puis facilement se reproduire dans l'organisme.

Voir article de journal sur les modes de contamination.

Une mise en quarantaine serait donc une très bonne chose lors d'épidémie, mais c'est évidement très compliqué à mettre en place en raison du nombre de personnes infectés.

Toutefois, pour inhiber la contamination par le virus de la grippe H5N1 chez l'humain, les personnes atteintes ont été placées en quarantaine ( dans des chambres d'hôpitaux avec des procédés d'aérations spécifiques ).


  1. Diagnostic et traitement

Le Diagnostic :

Le diagnostic est le plus souvent fait à partir des symptômes, on ne confirme que très rarement la maladie. Toutefois, il existe des tests qui peuvent affirmer ou infirmer le diagnostic.

Le prélèvement se fait à partir des écoulements nasaux. L'ADN contenu est ensuite amplifié par la méthode de la PCR, enfin, le virus est détecté par une méthode d'immunofluorescence préalablement isolé sur des cultures de cellules ou par inoculation sur des œufs de poule embryonné.

Des diagnostics rapides sur bandelette, peuvent être utilisés mais sont soumis à des réserves. Le résultat est indiqué par un changement de couleur.


Les traitements :

Le traitement prescrit est principalement du repos ( donc un arrêt de travail si besoin ), des antipyrétiques ( comme le paracétamol ) pour faire baisser la fièvre et des antitussif pour lutter contre la toux.


Dans de rares cas ( les personnes à risques ), des antiviraux sont prescris, pour lutter directement contre le virus. Ils doivent être pris précocement car, quand le virus a envahi depuis trop longtemps l'organisme, ils sont désuets.

Par exemple, des médicaments comme le Tamiflu® ou le Relenza® sont capables d'inhiber la neuraminidase.


  1. Les complications et Le syndrome de Guillain Barré

Les complications de la grippe :

Les complications d'une grippe sont diverses et surtout d'ordres respiratoires. Les personnes âgées sont les plus exposées aux complications les plus graves. Le système immunitaire étant bas et la fatigue engendrée, peut amené à l'apparition de maladies opportunistes comme des pneumocoques ou des diarrhées aiguës. La déshydratation dûe à la fièvre peut aussi amené le décès des patients dans de rares cas.


Le Syndrome de Guillain-Barré :

Quand au syndrome de Guillain-Barré dont on a beaucoup entendu parlé cet hiver lors de la campagne de vaccination, il est causé par une infection virale. En période de grippe, les cas de Syndrome de Guillain Barré ( SGB ) sont donc plus élevés, Mais on constate, qu'il y a plus de risque d'avoir un SGB à la suite d'une grippe qu'à la suite d'un vaccin.

Cette peur du SGB à la suite d'un vaccin contre la grippe remonte à l'année 1976 où le vaccin anti-grippal aurait été à l'origine de 500 cas de SGB ( dont 25 mortels ), la campagne de vaccination avait été ensuite annulée.

Le syndrome de Guillain Barré affecte le système nerveux, c'est une maladie auto-immune qui provoque une paralysie dans les cas les plus graves. En général, les patients récupèrent leur capacité au bout de quelques mois. Ce syndrome reste toutefois mal connu.

II- les pandémies de grippe


Dans cette partie, nous allons découvrir comment ce sont déroulé trois pandémies, celle de 1918, de 1968 et de 2009 que nous venons de subir.


1- LES PANDEMIES DANS L'HISTOIRE


a) La grippe espagnole

La grippe espagnole a sévi de 1918 à 1919 ( juste à la fin de la Première Guerre Mondiale ) sous forme de pandémie ( voir le Lexique ).

Son nom de grippe « espagnole » ne renseigne en rien sur le foyer épidémique qui demeure inconnu. Elle a été appelée comme cela par les journaux car l'Espagne étant le seul pays non en guerre en Europe, la censure ne régnait pas. De chaque côté du Rhin, on cachait le nombre de victimes de la grippe pour ne pas montrer à l'ennemi que son armée était malade.

Bien sûr, la pandémie ne s'est pas arrêtée au frontière de l'Europe, on pense même qu'elle serait arrivée par des bateaux américains qui emmenaient des troupes alliées. On peut même trouver des écrits de médecins en mission en Afrique où la grippe aurait frappé,On pense que cela est dù aux transports entre les colonies et les pays riches.

Trajet de propagation du virus de la grippe espagnole en 1918


En 1918, les antibiotiques n'existaient pas, c'est ce qui explique le nombre de morts entrainé par la grippe. La période d'incubation de la maladie était de 3 jours suivi de généralement 5 jours de symptômes comme de la fièvre et un affaiblissement des défenses immunitaires. C'est cette affaiblissement qui entrainait des complications mortelles comme des surinfections bronchiques bactériennes.

Ce virus est particulièrement virulent, on pense qu'environ 50% de la population mondiale a été infectée et que 3% sont décédés. Pour une grippe actuelle, la mortalité est d'environ 1%.

Le virus de la grippe espagnole est de type A

Une autre particularité de ce virus est qu'il a tué préférentiellement de jeunes adultes. Quelques hypothèses peuvent expliquer ce phénomène :

  • Les cytokines ( produites par les défenses immunitaires ) ont endommagé les organes au point de les détruire.

  • Certaines personnes âgées avaient été en contact avec un virus similaire quelques années auparavant.

  • Les jeunes adultes sont ceux qui se déplaçaient le plus ( de par les guerres et les professions ) malgré les recommandations hygiéniques. Ils sont aussi en contact avec un nombre élevé de personnes ( dans la rue, au travail, … ).

Hôpital de campagne à Aix les Bains

Les Hôpitaux ne seront pas assez grand pour accueillir tout les malades. Il a alors été décidé de construire des hôpitaux de fortunes ( voir annexe ). Au plus fort de l'épidémie, il y avait entre 300 et 1000 morts par jours. Ce qui entrainait des difficultés matériels comme des épuisements de médicaments et de cercueils.


Cette pandémie est la plus mortelle de l'histoire en aussi peu de temps devant la peste noire. On estime aujourd'hui à plus de 100 000 le nombre de morts selon des chiffres récents de l'institut Pasteur. C'est à cause de cette pandémie qu'à été crée l'ancêtre de l'OMS ( Organisation Mondiale de la Santé ) qui a pour objectif de donner à tous, les meilleurs soins de santé possible ainsi que les meilleures informations, quel que soit le niveau de richesse.


Il n'a pas été possible d'avoir de réel information sur le virus car aucun échantillon n'a pu être assez bien conservé. On sait seulement que c'est une souche H1N1 car c'est ce qui a pu être tiré des observations après des autopsies en Norvège sur des corps congelés dans le pergelisol.

Le virus a été synthétisé en 2004 par des chercheurs américains sans pour autant apporter plus d'informations fondamentales.


b) La grippe de Hong-Kong


Elle a sévit en 1968 et 1969. Elle a fait environ 1 million de morts soit 100 fois moins que la grippe espagnole.

Cette différence de mortalité est expliqué par l'utilisation d'antibiotiques qui bloquaient les complications de la grippe ( comme les pneumonies bactériennes ).

Elle est appelée Grippe de Hong-Kong car c'est dans cette ville où elle a touchée le plus de monde (15% de la population ). Le virus est issue d'une cassure antigénique ( voir partie I ) H3N2-H2N2.

Aux États-Unis ( deuxième pays le plus touché ). Une campagne de vaccination a vu le jour un mois après le pic épidémique. Contrairement à la grippe espagnole, le virus tue préférentiellement les personnes de plus de 65 ans et les personnes les plus fragiles.


2- LA PANDEMIE A(H1N1) de 2009/2010

a) Le Foyer épidémique.


Les médias ont beaucoup cherché le patient 0, c'est à dire la personne qui a été la première infectée par la souche A(H1N1) de 2009. Ils sont remontés jusqu'à Edgar Hernandez, enfant mexicain qui a guéri de la maladie. Toutefois le département d'agriculture des USA a déclaré que « contrairement à l'hypothèse courante qui est que le virus pandémique de la grippe a pour origine des fermes industrielles du Mexique », le virus a « plus probablement émergé de porcs en Asie et a voyagé jusqu'en Amérique du Nord chez un humain » .




b) Gestion mondiale de la crise


Dr Margaret Chan, Directrice de l'OMS.

C'est l'OMS qui a dirigé la gestion mondiale de la pandémie. Elle donnait des indications lors de conférence médiatique. Elle n'obligeait cependant pas les gouvernements à suivre scrupuleusement ses conseils.

Le 29 avril 2009, le directeur de l'OMS, le Dr Margaret Chan passe le niveau d'alerte de 4 à 5 sur une échelle de 6 ( voir en annexe l'explication de cette échelle ). Lors de cet conférence de presse, elle déclare « Il est possible que le spectre clinique de la maladie s'étende d'une affection bénigne à une pathologie sévère. […] L'expérience passée nous montre que la grippe peut provoquer une affection bénigne dans les pays riches mais une maladie plus sévère avec un taux de létalité plus élevé dans les pays en développement. »

Cette déclaration a été évidement repris par tout les journaux qui en ont fait leur grand titre pendant quelques semaines, ce qui a permis d'alimenter la peur et la suspicion de la communauté internationale. Cette couverture médiatique a fait apparaître la peur du porc. Les gens ne voulait plus manger de porc, de peur d'attraper la grippe. Il y a alors eu un démenti le 7 mai 2009 pour affirmer que « La viande de porc et les produits à base de viande de porc, s'ils sont manipulés conformément aux bonnes pratiques d'hygiène recommandées par l'OMS, la Commission du Codex Alimentarius et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), ne sont pas une source d'infection. »

Aujourd'hui, le comportement alarmiste de l'OMS est critiqué par tout les médias. Car si le ministre de la Santé Français, Roselyne Bachelot, a commandé trop de vaccins, c'est sous les recommandations de l'OMS, sinon, la dette engendré aurait surement été plus faible.

L'OMS s'est excusé pour tout cela et a déclaré qu'ils avaient pris des leçons de cette histoire et que ça ne se reproduirait plus. Ils sont conscient de l'impact de leur déclaration, ce qui est déjà une bonne chose. De plus, l'impartialité est décrié car il semblerait que des hauts dirigeants de l'OMS aient des relations avec l'industrie pharmaceutique, ce qui pose un problème de déontologie.

c) La pandémie en France


Roselyne Bachelot se fait vacciner, pour "montrer l'exemple".

En France, c'est Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, qui a géré la pandémie. Elle a décidé de lancer une campagne de vaccination massive, en commandant 94 millions de doses pour 61 millions de Français ( pour deux vaccinations par personnes ) en Juillet 2009. Ces vaccins ont couté 16,1 millions d'euros à l'État car dès Janvier, la France a revendu une part de ses stocks à l'Égypte ou au Qatar par exemple. Les chiffres sont discordant suivant les sources, mais on estime à environ 5 millions, le nombre de français qui s'est rendu dans les centres de vaccination.

En effet, pour permettre une vaccination rapide et massive, des centres ont été mis en place dans toute les villes de plus de 3000 habitants. Des infirmières, des étudiants en médecine et des bénévoles ont été réquisitionné par l'État pour le bon déroulement des opérations.

Les experts français qui ont influencé, en plus de l'OMS, le gouvernement est critiqué lui aussi pour son manque d'impartialité. En effet, le comité français formé pour conseillé le ministre de la Santé est composé de personnes ayant un rapport avec l'industrie pharmaceutique. En gros, ce sont des directeurs de fabricants de vaccins qui ont dit à la ministre de faire une vaccination massive.

A l'heure actuelle, on recense 6 000 décès dans le monde, dont 349 décès en France.

III- Ce que l'on peut craindre dans le futur


« Il y a environ 2 grandes pandémies par siècle », voici les prévisions des virologues. On pense que le danger vient du virus de la grippe H5N1 aviaire qui pourrait muter et passer la barrière d'espèce avec l'homme. On sait que cette mutation est probable car elle a déjà eu lieu en Chine ou aux États Unis par exemple. Ces cas ont été isolé dans des chambres stériles avec des systèmes d'aérations spéciales. Les autorités ont signifié que ces patients avaient été traité par des antiviraux ( Tamiflu principalement ) et guéris. Toutefois des voix s'élèvent pour dire que certains patients sont décédés en Chine et seraient cachés par les autorités, il est donc difficile d'avoir une idée actuelle de l'avancée de ce virus.

Toutes les semaines depuis 1984, le réseau sentinelle de l'institut de veille sanitaire publie les chiffres des épidémies en cours.

Le H1N1 de 2009 était virulent ( touchait une grande partie de la population ), on pense que des millions de gens ont été atteint sans vraiment le savoir, mais assez peu mortel au regard des chiffres actuelles ( une recrudescence étant possible l'hiver prochain ). Le H5N1 aviaire serait quand à lui plus mortel, l'idée de revivre la grippe espagnole avec ses millions de morts effraye la population, c'est légitime. Dans cette idée, il y a deux opinions possibles ( donc deux « clans » au sein de la communauté scientifique ) :


  • Certains disent que les dégâts de la grippe espagnole ne peut pas se reproduire aujourd'hui car les avancées médicales sont indéniable. Il est vrai qu'entre 1918 et aujourd'hui, il y a eu l'utilisation des antibiotiques, les vaccins sont plus performants ( on peut même espérer des vaccins thérapeutiques dans les prochaines années ). On pourrait donc penser que comparer une pandémie de 1918 avec une pandémie prochaine est vraiment très farfelu.

  • Toutefois, ce n'est pas si original que ça. En effet, on sait depuis quelques années que les virus développent de plus en plus de résistance aux antibiotiques, dont les antiviraux. Lors de la pandémie de 2009-2010, plusieurs souches résistantes avaient d'ailleurs été observées. Sans antiviral performant contre un virus, guérir de ce virus devient tout de suite plus compliqué. On sait de plus que la fabrication d'un vaccin prend beaucoup de temps. Il faut le temps que l'OMS choisisse la souche, puis les cultures, puis la fabrication industrielle. On l'a vu cet hiver, cela prend plusieurs mois.


Le H5N1 n'est pas le seul virus de la grippe a pouvoir provoquer une pandémie énorme, des virus de type B pourraient tout à fait , eux aussi, avoir des répercussions désastreuses. On peut aussi penser qu'une attaque terroriste à l'aide de virus de la grippe modifiée ne soit pas si farfelue, à l'heure du terrorisme technologique.


~ Conclusion ~


Pour conclure, nous pouvons dire que le virus de la grippe peut être assez anodin ( comparé à d'autres virus ) car la médecine a fait des avancées spectaculaires dans ce sens. Mais il peut aussi être considéré comme très disséminant et mortelles, pas seulement pour les personnes fragiles.

En faisant mes recherches pour ce dossier, j'ai appris de nombreuses choses, comme sur la grippe espagnole ou les vaccins. Mon seul regret aura été de ne pas pouvoir tout retranscrire par faute de place.

Ce dossier m'a de plus permis de répondre à toutes mes questions que je me posais au début de l'UE.